Présentation

J'ai piqué cette idée à Emilie qui avait fait un blog lors de son séjour au Canada! J'essaierai de le tenir à peu près à jour, mais ne vous attendez pas à de la nouveauté tous les jours! Au programme, des photos et quelques explications sur mon stage au GERT, et surtout, de ma vie en Tunisie.

Chenena

C'est là que je fais mes enquêtes en ce moment. Chenena, c'est l'équivalent d'un canton à côté de Joumine, à 40 km de Mateur (mais 1h de route sans traîner!). C'est une zone montagneuse, pour l'instant, il y fait encore assez froid, dès qu'il y a un peu de vent. Les paysages sont vraiment beaux, mais il est difficile de ne pas photographier de fil électrique!
 Encore un âne!


 Des fils électriques... L'électricité est plus ou moins gratuite (un programme de Ben Ali pour que les Tunisiens aient accès à l'eau et l'électricité), donc, les gens sont dans de toutes petites maisons non carrelées mais avec la télé!




Sur la route de Joumine, en allant à Chenena...


 Le chemin de fer (ici à Sidi Nsir) est fermé depuis 1973... Du coup, les gens prennent le louage (taxi collectif) ou font du stop.

Quelques photos prises fin mai chez un éleveur de Chenena, Mohamed Zaoui.
 La mère et la fille!

 Plutôt une belle vue depuis cette ferme!


Faire des balles coûte cher, entre 800 et 900 millimes, puis il faut les rentrer à l'abri, etc. Du coup, il y a encore beaucoup de meules à Chenena. En plus, cela permet au foin de continuer à sécher (puisqu'il n'y a pas de faneur en Tunisie, le séchage est un problème) tout en conservant l'intérieur de la meule bien vert. Ainsi, si l'éleveur décide de vendre son foin en le mettant en bottes, elles seront bien vertes, donc plus attirantes... donc vendues plus cher!



Des photos d'éleveurs:
Ridha et Hassna, sa femme, qui attend un enfant pour septembre. Elle a déjà deux fils, ils espèrent que ce sera une fille. Si c'est le cas, elle s'appellera Maya, puisque Ridha et Hassna se sont rencontrés en mai!
Leur vache est belle, mais produit peu de lait et a des problèmes de reproduction, comme toutes les vaches à Chenena, à cause entre autres d'une alimentation déficiente (et du logement qui laisse à désirer, et de l'inséminateur qui ne vient pas à temps, et de la non détection des chaleurs... etc!).
 Hassna
 Ridha
Jamaya et sa vache
Aymen et son père Mustapha, et leur vache, une Tarentaise croisée Holstein (sa mère a fauté avec un taurillon à l'âge de 10-11 mois!)

Mongi, sa velle, et la mère de la velle. C'est notre autre guide à Chenena, avec Ridha, pour trouver les éleveurs que nous devions aller voir, et pour avoir des idées d'éleveurs à aller voir.
Heureusement, avec Lamine, étudiant Tunisien de l'IAMM (Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier) qui fait son stage à l'INRAT et qui était avec moi ce mois-ci (juin) sur Chenena (nous avions des sujets très proches), nous avons réussi à faire accepter à Mohamed (mon traducteur) l'idée du "porte-à-porte" avec arrivée chez des gens que nous ne connaissions pas. Car sinon, on tournait avec le cousin, le frère, l'oncle (normal, les éleveurs nous emmènent chez qui ils connaissent)... bref, pas un échantillon très aléatoire!

Et enfin, nous avons testé une nouvelle route pour rentrer sur Mateur depuis Chenena. Et là, on n'a pas regretté le déplacement, en plus, la vue était parfaite pour faire une lecture de paysage... dommage qu'on ne l'ait trouvée qu'à la fin de mes enquêtes à Chenena!



 La montagne de l'Ichkeul, au fond, derrière la brume (il faisait un peu chaud ce jour-là!).

 Le genre de rencontres que l'on fait sur les routes et les pistes! Pour l'instant, les gens du sud ne sont pas remontés avec leurs troupeaux, donc, ce sont les autochtones de Chenena, avec une dizaine de brebis Barbarines (à queue grasse)... et sans chien! Heureusement qu'elles ont une grosse queue à traîner ou qu'elles ne sont pas très vaillantes, mais parfois, ça cavale dans tous les sens! Certains les accompagnent à âne, pour courir plus vite.

Et pour finir, car normalement, je ne retourne plus à Chenena...
 Encore une vue de Chenena.
 Le barrage de Joumine (presque au niveau de Mateur), construit par des Yougoslaves en 1983.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.