C'est ma deuxième zone d'étude, pas loin de Bizerte, entre mer et garrigue...
De magnifiques paysages, une zone beaucoup plus riche qu'à Chenena (entre autres grâce à l'ouverture sur le littoral, la pêche... et l'émigration en France dans les années 1970 et jusqu'à aujourd'hui). Mais ici, il y a eu plus de Français pendant la colonisation, les terres attiraient plus de convoitise qu'à Chenena (où il n'y avait que 3 colons très éloignés les uns des autres et appréciés de la population), avec les dérives: expropriations, rachats au rabais (dans le meilleur des cas), voire assassinats.
Au début, il s'agit de faire une lecture de paysage pour voir de quoi il en retourne. C'est l'occasion rêvée de crapahuter (à ses risques et périls!) et surtout de se rincer l’œil!
Un figuier en haut d'un chemin à 4x4 (mais on a juste un Partner!), dans la garrigue, au milieu d'un champ de blé (enfin, de céréales, la moisson était déjà faite!)
Lamine, avec par derrière le lac Ichkeul (et la voiture à droite)
Vue sur Ras Jebal, petite ville au bord de la mer. C'est une zone d'arboriculture et de maraîchage, et aussi de villégiature.
J'ai pu faire le plein de thym et romarin. On se serait vraiment cru dans les Alpilles pour le coup!
Lamine (à gauche, avec le chapeau) et Mohamed dans un champ moissonné, avec Ras Jebal et la mer par derrière. En hauteur, ça facilite la lecture de paysage. On voit encore ici que les céréales sont cultivées sur les hauteurs (où il n'y a pas d'irrigation possible), et les vergers sur les terres basses.
Séance photo... On s'amuse comme des petits fous parfois!
Metline, en face de là où sont prises les précédentes photos. Il ne faut pas s'y tromper, les parcelles paraissent de bonne taille, mais ce qu'on ne voit pas, ce sont quelques épis non moissonnés, un oignon d'une quelconque plante, un caillou... qui indiquent une séparation de la parcelle en 8, 10 parcelles! Et tout est travaillé séparément: chacun loue un tracteur pour faire son labour sur son micro-bout de parcelle, de même pour la moisson. Un truc de dingues!
Une bonne vision d'ensemble sur le paysage, avec les vergers, les céréales, et les terres déjà retournées en vue d'accueillir une nouvelle culture à l'automne (une période de sol nu un peu longue qui favorise l'érosion).
En allant vers El Alia, les céréales prennent le pas. A l'époque de la colonisation, ce sont surtout les Italiens qui exploitaient de grandes fermes en grandes cultures (environ 160 ha).
Les éoliennes, toutes neuves, et qui ne tournent que depuis les 19 et 20 juin (on les a vues commencer à tourner!).
Un tracteur qui moissonne la féverole.
On voit un petit lac, ce sont apparemment des petits barrages qui permettent l'irrigation de certaines terres.
Petite vue sur Ras Jebal depuis le pied de l'éolienne.
Lamine et moi. Vous remarquerez que c'était en juin avant ma semaine en France... depuis, mes cheveux ont raccourci, en plus, ça tient moins chaud!
Prochaines photos peut-être bientôt...
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Le 16 juillet, du haut d'un toit de Metline (les occupants nous ont-ils entendu marcher sur leur tête?), voilà à quoi ressemblait Cap Zbib et la garrigue. C'était un jour très venté, d'où le ciel d'un bleu profond, et les moutons sur la mer. Ca tombe bien, nous étions à côté d'un éleveur de brebis, chèvres et vaches!
Comment chasse-t-on l'éleveur? Cherchez le tas de fumier sur la photo, il indique qu'un éleveur n'est pas loin (je vous aide, c'est tout à fait à gauche de l'image!)... Après, il faut le débusquer, le harponner gentiment (voulez-vous bien nous répondre Monsieur s'il-te-plaît?!)... et le faire causer!
De magnifiques paysages, une zone beaucoup plus riche qu'à Chenena (entre autres grâce à l'ouverture sur le littoral, la pêche... et l'émigration en France dans les années 1970 et jusqu'à aujourd'hui). Mais ici, il y a eu plus de Français pendant la colonisation, les terres attiraient plus de convoitise qu'à Chenena (où il n'y avait que 3 colons très éloignés les uns des autres et appréciés de la population), avec les dérives: expropriations, rachats au rabais (dans le meilleur des cas), voire assassinats.
Au début, il s'agit de faire une lecture de paysage pour voir de quoi il en retourne. C'est l'occasion rêvée de crapahuter (à ses risques et périls!) et surtout de se rincer l’œil!
Un figuier en haut d'un chemin à 4x4 (mais on a juste un Partner!), dans la garrigue, au milieu d'un champ de blé (enfin, de céréales, la moisson était déjà faite!)
Lamine, avec par derrière le lac Ichkeul (et la voiture à droite)
Vue sur Ras Jebal, petite ville au bord de la mer. C'est une zone d'arboriculture et de maraîchage, et aussi de villégiature.
J'ai pu faire le plein de thym et romarin. On se serait vraiment cru dans les Alpilles pour le coup!
Lamine (à gauche, avec le chapeau) et Mohamed dans un champ moissonné, avec Ras Jebal et la mer par derrière. En hauteur, ça facilite la lecture de paysage. On voit encore ici que les céréales sont cultivées sur les hauteurs (où il n'y a pas d'irrigation possible), et les vergers sur les terres basses.
Séance photo... On s'amuse comme des petits fous parfois!
Metline, en face de là où sont prises les précédentes photos. Il ne faut pas s'y tromper, les parcelles paraissent de bonne taille, mais ce qu'on ne voit pas, ce sont quelques épis non moissonnés, un oignon d'une quelconque plante, un caillou... qui indiquent une séparation de la parcelle en 8, 10 parcelles! Et tout est travaillé séparément: chacun loue un tracteur pour faire son labour sur son micro-bout de parcelle, de même pour la moisson. Un truc de dingues!
Une bonne vision d'ensemble sur le paysage, avec les vergers, les céréales, et les terres déjà retournées en vue d'accueillir une nouvelle culture à l'automne (une période de sol nu un peu longue qui favorise l'érosion).
En allant vers El Alia, les céréales prennent le pas. A l'époque de la colonisation, ce sont surtout les Italiens qui exploitaient de grandes fermes en grandes cultures (environ 160 ha).
Les éoliennes, toutes neuves, et qui ne tournent que depuis les 19 et 20 juin (on les a vues commencer à tourner!).
Un tracteur qui moissonne la féverole.
On voit un petit lac, ce sont apparemment des petits barrages qui permettent l'irrigation de certaines terres.
Petite vue sur Ras Jebal depuis le pied de l'éolienne.
Lamine et moi. Vous remarquerez que c'était en juin avant ma semaine en France... depuis, mes cheveux ont raccourci, en plus, ça tient moins chaud!
Prochaines photos peut-être bientôt...
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Le 16 juillet, du haut d'un toit de Metline (les occupants nous ont-ils entendu marcher sur leur tête?), voilà à quoi ressemblait Cap Zbib et la garrigue. C'était un jour très venté, d'où le ciel d'un bleu profond, et les moutons sur la mer. Ca tombe bien, nous étions à côté d'un éleveur de brebis, chèvres et vaches!
Comment chasse-t-on l'éleveur? Cherchez le tas de fumier sur la photo, il indique qu'un éleveur n'est pas loin (je vous aide, c'est tout à fait à gauche de l'image!)... Après, il faut le débusquer, le harponner gentiment (voulez-vous bien nous répondre Monsieur s'il-te-plaît?!)... et le faire causer!
Merci pour ces moments de culture (dans tous les sens du terme) , et de dépaysement bien agréables. Brigitte
RépondreSupprimerLe ciel bleu azur est magnifique, et dire que c'était, paraît-il, comme ça chez nous en Provence avant!!
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